La stagnation dans vos performances : comment relancer votre évolution ?
- 14 mai 2025
- Actualité
Stagnation en triathlon : un cap normal mais surmontable
Tu t’entraînes sérieusement depuis des mois, parfois même des années. Tu suis ton plan d’entraînement, tu enchaînes les sorties longues et les enregistrements sur ta montre GPS… mais rien à faire, les chronos ne bougent plus, ou si peu. Bienvenue dans la fameuse phase des progrès stagnants en triathlon.
Pas de panique : tu n’es pas seul. Cette stagnation survient souvent chez les triathlètes amateurs qui jonglent avec un quotidien bien rempli. Mais ce plateau est aussi une opportunité en or. Une anecdote ? Julien, cadre en entreprise et passionné de triathlon, nous a contactés après 2 saisons sans amélioration. En 8 mois avec un programme individualisé et mieux calibré, il a battu son record sur half-Ironman de plus de 15 minutes.
Décortiquons ensemble les raisons derrière ce blocage de progression, et surtout, les leviers que tu peux actionner dès maintenant pour relancer la dynamique.
Identifier les causes de la stagnation en triathlon
Un entraînement trop répétitif : le piège de la routine
Quand chaque semaine ressemble à la précédente, ton corps s’habitue. Résultat : plus de nouveautés, plus de stress physiologique, donc plus de progrès.
Le manque de variété dans l’entraînement est un piège classique. Courir toujours à la même allure, nager toujours 2x1500m en crawl sans variations d’intensité… mine tes avances.
- Établis des cycles d’entraînement (périodisation) : par exemple, 4 semaines de charge + 1 semaine de décharge.
- Joue avec les variables : intensité, durée, fréquence, discipline.
- Ajoute des séances spécifiques : côtes à pied, séries au seuil en vélo, travail technique en natation.
Souviens-toi : ton corps progresse quand tu lui proposes quelque chose de suffisamment stimulant et nouveau.
Surentraînement et sous-récupération : le frein insidieux
On pense souvent que stagner, c’est « ne pas en faire assez ». Pourtant, c’est parfois *en faire trop*, sans récupérer suffisamment.
Le surentraînement ou plutôt la sous-récupération est une des causes majeures de progression bloquée. Sans temps de repos de qualité, ton organisme ne peut ni assimiler ni renforcer ce que tu travailles.
- Veille à avoir quelques journées complètes de repos dans chaque bloc.
- Instaure une semaine plus légère toutes les 4 ou 5 semaines.
- Dors 7 à 9 heures par nuit, et surveille ton état général (fatigue, moral, appétit).
La progression passe par un équilibre subtil entre **charge** et **récupération**. Sans cette balance, tu avances en surcharge chronique.
Des objectifs mal définis ou irréalistes
« Je veux m’améliorer », « je veux être prêt cet été »… Des objectifs souvent trop vagues qui manquent de direction. Or, sans cap précis, difficile de se mettre en mouvement et de rester motivé.
- Fixe-toi des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Temporels).
- Découpe ton année en objectifs intermédiaires : par trimestre, mois, semaine.
- Choisis des compétitions en cohérence avec tes disponibilités et ton niveau actuel.
Un objectif clair, motivant et adapté à ta vie quotidienne devient un puissant moteur de progression.
Adapter son entraînement pour renouer avec la progression
Un plan individualisé pour coller à ta réalité
Les plans « gratuits » ou « standards » peuvent convenir un temps, mais rapidement ils atteignent leurs limites. Un plan individualisé évolue avec toi, en fonction de ton emploi du temps, de tes sensations et de tes objectifs.
- Tu bosses tôt ? Priorise les séances courtes et ciblées le matin.
- Charge mentale élevée ? Réduis l’intensité à certains moments sans culpabiliser.
- Une blessure ou un imprévu ? Le plan s’adapte au lieu d’être abandonné.
Résultat : tu gagnes du temps, de l’énergie mentale, et tu progresses à ton rythme.
La méthode d’entraînement polarisée pour booster tes capacités
La méthode polarisée, validée par la recherche, divise l’entraînement en deux zones : faible intensité et haute intensité. Fini les zones grises qui fatiguent beaucoup sans progrès notables.
- 80 % des séances en endurance fondamentale (développement aérobie, récupération active).
- 20 % en intensité élevée (seuil lactique, VO2max, puissance anaérobie).
Cette stratégie maximise les adaptations tout en réduisant le risque de fatigue chronique.
Travailler ses points faibles pour débloquer la progression
On a tous une discipline préférée… et une moins fluide. Justement : c’est là que se cache ta marge de progression.
- Peaufine ta nage (technique, régularité, respiration).
- Renforce ton endurance de force pour repousser ta fatigabilité.
- Fais des séances centrées sur les qualités physiques que tu négliges (souvent la vitesse ou le seuil).
En corrigeant les déséquilibres, on améliore aussi l’efficacité globale du triathlète.
Optimiser les autres piliers de la performance
Hygiène de vie : un atout trop souvent négligé
Quand les progrès stagnent, l’explication ne vient pas que de l’entraînement. Ton corps est un tout. Il ne performe pas bien si l’environnement est en déséquilibre.
- Mets l’accent sur la qualité de l’alimentation. Varie les protéines, hydrate-toi, évite les carences.
- Optimise ton sommeil : dormeur irrégulier = progression instable.
- Cultive une certaine forme de calme intérieur. Une tête sursollicitée nuit à la récupération.
Ton organisme est ta première « machine de course ». Entretiens-le comme tel.
Pouvoir du mental : un levier souvent sous-estimé
À niveau physique égal, c’est souvent le mental qui fait la différence. Cultiver une attitude mentale proactive est donc crucial pour sortir d’une phase d’immobilisme invisiblisé.
- Utilise la visualisation mentale : imagine-toi atteindre ton objectif.
- Rédige une petite phrase motivationnelle et répète-la quand tu doutes.
- Fractionne ton objectif principal en petits challenges motivants.
Renforcer ton mental, c’est renforcer ta régularité, ta patience et donc ta progression.
Un coaching personnalisé : catalyseur de motivation et de structure
Prendre du recul sur soi, sans œil extérieur, c’est complexe. D’où l’intérêt d’un coach spécialisé en triathlon qui sait analyser sans juger, et structurer sans alourdir.
Chez BPC Triathlon Coaching, nous te proposons un suivi ajusté, flexible, et centré sur tes attentes. Nous adaptons les outils pour que tu restes maître de ton planning – tout en gardant le cap sur tes ambitions.
Ce suivi te libère mentalement et t’assure de toujours avancer dans la bonne direction, même quand le quotidien se complique.
Conclusion – Rebondir face à la stagnation : entre prise de recul et passage à l’action
La stagnation est inconfortable… Mais si tu apprends à la comprendre et à l’exploiter, elle devient un formidable tremplin.
Ralentir pour repenser ta méthode, définir des repères clairs, soigner ton quotidien et activer les bons leviers physiologiques : voilà la recette pour franchir un nouveau cap avec plaisir.
Si tu ressens que ta progression plafonne, offre-toi un point de vue expert et bienveillant. Contacte BPC Triathlon Coaching pour un entretien et retrouve le plaisir de progresser durablement.
BPC Triathlon Coaching accompagne les triathlètes exigeants avec une approche scientifique, personnalisée et durable.










